Quelle attitude adopter face à une parodontite généralisée ? Extractions multiples ? Conservation ? Par quoi commencer ? Comment assurer la pérennité de nos traitements ?
Les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires d’origine infectieuse nécessitant la mise en oeuvre de moyens anti-infectieux et d’actes mécaniques pour :
Contrôler l’infection, réduire les poches et assurer la maintenance.
Il n’est plus possible, de nos jours, d’effectuer un exercice d’omnipratique de qualité sans tenir compte du parodonte, dont il faut posséder une connaissance précise.
Savoir intervenir sur le parodonte va permettre d’apporter des solutions à des problèmes quotidiens, qui auraient pu apparaître complexes, voire même insolubles.
Dans la plupart des cas, réaliser un lambeau ne constitue pas un traitement en soi, c’est un moyen d’accès à des structures sous-jacentes afin :
- d’assainir , par débridement les lésions parodontales
- de contrôler en quantité et en qualité le parodonte, permettant ainsi de préciser un diagnostic et de poser un pronostic.
C’est l’acquisition et l’assimilation des connaissances de base qui vont permettre de concevoir une intervention, de bien la réaliser techniquement, après l’avoir éventuellement incorporée dans un plan de traitement global.
Les incisions doivent être proportionnées à l’acte envisagé.
Pour bien opérer , il faut bien voir. Ceci est obtenu par une voie d’abord adaptée.
Les incisions définissent l’étendue et la nature des lambeaux.
L’élévation du lambeau, qu’il soit en épaisseur totale ou partielle , permet l’accès aux structures sous-jacentes pour en avoir une bonne visibilité.
Des sutures correctes seront le garant d’une bonne cicatrisation, elles favoriseront également une bonne hémostase et rendront les suites opératoires moins douloureuses .
Elles sont le dernier geste opératoire d’une intervention chirurgicale, elles en conditionnent la bonne cicatrisation donc, le résultat final.
Quelle que soit la technique chirurgicale choisie, l’intervention chirurgicale parodontale doit être intégrée dans une chronologie précise du plan de traitement paro-prothétique. Elle intervient toujours après la réduction de l’inflammation.
Dr José Bertazzon
Chirurgien-dentiste, tuteur en implantologie